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Si par hasard vous aviez écrits une chronique (bonne ou mauvaise...) sur le dernier album qui ne figure pas ici merci de nous le signaler...
Interviews / articles : Velvet
A venir : Kérosène ; Abus Dangereux, Rock Sound "Rock Français" + Titre sur le sampler...
--------------- Chroniques de Welcome the Intruder ---------------
Rock Mag # 41 Mai 2004 |
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Par
A.F |
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Jusqu'à présent mésestimé voir ignoré, Headcases vient de sortir un disque qui va en calmer plus d'un(e). Sans lui faire offense la renommée du trio semblait se limiter jusqu'alors à un cercle à un cercle très restreint d'initiés. On n'a jamais entendu parler de " grandes tournées " des Headcases, on le les a jamais entendus à la radio (ou alors par hasard sur quelques émissions locales) et leur nom n'a jamais vraiment " circulé " malgré un talent musical avéré. Loosers par excellence et sûrement fiers de l'être. Sauf que là, après 2 ou 3 écoutes de " Welcome the Intruder " soyez certains que le regard va changer. Headcases se dévoile sous toutes ses coutures, sans complexe aucun avec 11 petites perles dans le fond des poches. Les influences de la côté Est US (tout ce qui tournait autour de la noise d'entre 1985 et 1995…) ont été bien digérées et régurgitées pour en donner le meilleur autant dans les passages abrasifs que dans la recherche d'émotions. La production (Peter Deimel au Black Box) donne une chaleur supplémentaire qui colle parfaitement au registre. Techniquement, ça joue grave (alors que les trois compères doivent à peine avoir 25 ans…) vous aurez du mal à y croire tellement c'est ahurissant d'inventivité et de maturité. Surtout ils n'en font pas des tartines. Ils savent s'en servir pour créer de petites merveilles de morceaux qui multiplient les fausses-pistes, les envolées, pouvant passer de légères à chaotiques, d'un style à l'autre en un clin d'œil sans nous perdre en route. Si un jour un mec les avait suffisamment grosses pour oser diffuser " Carnival Sextimes ", " Swingin Apostrophes' " ou " Welcome the Intruder " sur grandes ondes, c'est sûr qu'on en parlerait des Headcases ! Dans le prochain Kérosène, au moins. par
DaN, |
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La formule trio guitare, basse, batterie offre des possibilités incroyables. Et cela, Headcases l’a bien compris. Car sur « Welcome the intruder », pas question d’être la copie conforme de tous ces groupes américains sans âme. Les français de Headcases jouent ensemble depuis 1998 et ont déjà sortis un album en 2001. Et ils jouent de un rock indé aussi proche des mélodies que de l’urgence. Pour ce qui concerne le chant, on pense dès le premier titre aux regrettés New End Original. A 3, Headcases fait beaucoup de bruit. Les mélodies s’enchaînent bien, les breaks sont bien placés. Les compositions complexes donnent envie de bouger, tout en restant assez emotionelles. Elles ne sont pas non plus trop lourdingues, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas avoir été conçues en une heure de répétition. Le travail fourni dans les compositions est appréciable. Et même si ce n’est pas « vraiment » le genre de la maison liability, cet album est plaisant et remarquablement bien agencé. Ce « style » de rock est souvent bâclé, et donc de plus en plus méprisé. Headcases est l’un de ceux qu’il vous faut écouter avant d’être dégoûté par l’aspect commercial d’un mouvement en attente de renouvellement. par
dorian, chronique publiée le 29-01-2004 |
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Formé en 1998, Headcases met aujourd'hui au monde le successeur d'un maxi et d'un premier album marqués par des influences noise telles que Touch & Go, Dischord ou Noise Amphetamine Reptile. Enregistré au studio Black Box par Peter Deimel, "Welcome The Intruder" laisse percevoir un penchant plus mélodique et plus rock qu'à l'accoutumée. Efficaces, mieux arrangés, les onze titres de ce nouvel album nous font effectivement régulièrement penser à des groupes comme Aina, Bluetip ("Hands Up Corporal!") ou Kerosene 454 ("Trendy Honey"), notamment grâce au chant qui s'approche étrangement de ces deux derniers. Plus accrocheurs lorsqu'ils vont droit au but ("Carnival Sextimes", "Swingin' Apostrophes") que lors de leurs exercices de style néanmoins intéressants ("Driving While Intoxicated", "Bargain In The Streets"), les Headcases parviennent pourtant sans mal à accoucher d'un album varié, et à nous étonner par tant de créativité pour un trio. Le groupe n'opte jamais pour la facilité mais reste constamment accessible et, de ce fait, laisse une impression de maturité indispensable et étonnante pour un deuxième album. Que ceux qui, comme moi, ne comptaient pas Headcases parmi les groupes les plus intéressants de notre scène ravisent leur jugement et jettent une oreille à ce "Welcome The Intruder" plutôt scotchant et rassurant. Par
Matthieu 25/01/2004 |
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Les aficionados affirment que ce second album du trio Headcases est moins torturé que leur premier, en date de 2001 (« Horns Are Really Well Sharpened », chez Timer / M10). D’ici, on y a surtout vu l’expression d’un savoir faire très rude en matière d’agencement instrumental, et si classer Headcases s’avère du domaine de l’impossible voire de l’Hérésie, c’est bien pour le meilleur que ce groupe français puisse nous donner. D’une rigueur exemplaire, ses élans ont la rage du Punk, et utilisent les guitares avec ingéniosité en couplant une optique Noise du meilleur effet à des batteries précises et tranchantes, lourdes mais allant toujours à l’essentiel. Headcases, finalement, est un groupe qui n’est pas dépourvu de lyrisme : ses mélodies sont belles mais pas clinquantes, elles ne jouent jamais sur l’évidence. L’épure n’est pas exclue, même si l’exergue de la puissance est devenue un réflexe : « Driving while intoxicated » pose les choses, et « Reversed » confirme la tendance sans débrancher aucunement les amplifications). Les rythmiques, elles-mêmes, contiennent toutes ce petit quelque chose qui fait qu’on y revient : de décalages en contretemps, elles tirent le tapis sous les pieds des guitares, condamnées à naviguer en apesanteur (« Hands up corporal ! ») même si, de temps à autres, elles imposent leur rudesse, histoire de bien se faire respecter. Onze titres, autant de mélodies travaillées et servies par un chant clair irréprochable, sobre et puissant. Du formidable et introductif « Carnival sextimes » au final « Flying dancers », Headcases donne à son bruitisme des atouts émotionnels d’envergure. Urgent, alambiqué et exigeant, ce « rock » là est à suivre de près. Aujourd’hui, le bruit se couple au songwriting. Et nous, on sait ce qui nous reste à faire. par
Emmanuel |
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echosdanslaplaine.free.fr Déjà, j'aime bien la pochette…Les jambes de femme m'ont toujours beaucoup inspirées… Délicieux appendices du plaisir… Je n'ai pas envie de parler musique…Alors que dois-je faire ? Quitter le rock ? Devenir photographe de charme ? Avant toute chose, mon devoir semble être de chroniquer ce disque… Headcases affirme ses influences et son goût d'une certaine scène américaine (Noise amphétamine; Dischord). "Welcome the intruder" est habile quant aux arrangements des mélodies et aux différents degrés d'intensité. Les instruments et le chant sont parfaitement maîtrisés et ces jambes de femme sont un vrai régal… Marco |
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