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Si par hasard vous aviez écrits une chronique (bonne ou mauvaise...) sur le dernier album qui ne figure pas ici merci de nous le signaler...

Interviews / articles : Velvet

A venir : Kérosène ; Abus Dangereux, Rock Sound "Rock Français" + Titre sur le sampler...

--------------- Chroniques de Welcome the Intruder ---------------

Rock Mag # 41 Mai 2004

Ce deuxième album d'Headcases est un véritable bonheur pour les oreilles. On y retrouve 11 titres assourdissants de créativité. Les mélodies sont ici tranchées apr les guitares noisy du combo, l'ensemble sur une rythmique sans cesse en contretemps, prenant un malin plaisir à bousculer l'auditeur. La voix induit un côté émotionnel qui joue beaucoup dans la foultitude de sentiments qui nous traversent à l'écoute de cette galette. Si Carnival Sextimes lance admirablement la danse, reversed Figures nous tord dans tous les sens avec ses breaks bruitistes indomptables. Headcases s'amuse de nous comme de marionnettes et nous sert ici un album rock impeccable.

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Abus Dangereux

Un groupe en train de grandir ! Headcases depuis ses débuts, a choisi la voie pas toujours facile d'un rock où le fond l'emporte sur la forme, où l'on bouscule passablement les conventions pour le seul plasiir de l'émotion pure. " Welcome The Intruder " mis en boite par Peter Deimel au studio Black Box ne déroge pas à cette règle, allant, au contraire, un peu plus loin dans le recherche d'apesanteur qui peut les rattacher à quelques grands noms du courant indie US tels Chokebore ou Shudder To Think période Dischord. Tout y est, vocaux enfiévrés, mélodies sur le fil du rasoir, équilibre précaire, entre puissance et légèreté, le trio, ce coup-ci, a trouvé ses marques et remplit pleinement toutes les promesses qu'avait fait naître le précédent. Belle confirmation !

Par A.F

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Kérosène
#3 Mars 2004

Jusqu'à présent mésestimé voir ignoré, Headcases vient de sortir un disque qui va en calmer plus d'un(e). Sans lui faire offense la renommée du trio semblait se limiter jusqu'alors à un cercle à un cercle très restreint d'initiés. On n'a jamais entendu parler de " grandes tournées " des Headcases, on le les a jamais entendus à la radio (ou alors par hasard sur quelques émissions locales) et leur nom n'a jamais vraiment " circulé " malgré un talent musical avéré. Loosers par excellence et sûrement fiers de l'être. Sauf que là, après 2 ou 3 écoutes de " Welcome the Intruder " soyez certains que le regard va changer. Headcases se dévoile sous toutes ses coutures, sans complexe aucun avec 11 petites perles dans le fond des poches. Les influences de la côté Est US (tout ce qui tournait autour de la noise d'entre 1985 et 1995…) ont été bien digérées et régurgitées pour en donner le meilleur autant dans les passages abrasifs que dans la recherche d'émotions. La production (Peter Deimel au Black Box) donne une chaleur supplémentaire qui colle parfaitement au registre. Techniquement, ça joue grave (alors que les trois compères doivent à peine avoir 25 ans…) vous aurez du mal à y croire tellement c'est ahurissant d'inventivité et de maturité. Surtout ils n'en font pas des tartines. Ils savent s'en servir pour créer de petites merveilles de morceaux qui multiplient les fausses-pistes, les envolées, pouvant passer de légères à chaotiques, d'un style à l'autre en un clin d'œil sans nous perdre en route. Si un jour un mec les avait suffisamment grosses pour oser diffuser " Carnival Sextimes ", " Swingin Apostrophes' " ou " Welcome the Intruder " sur grandes ondes, c'est sûr qu'on en parlerait des Headcases ! Dans le prochain Kérosène, au moins.

par DaN,

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New Comer
#4 Avril 2004

Normalement un groupe français qui se pique de sonner comme Husker Dü ou Rival School se prend une bonne beigne dans la tronche. Si le même groupe chante exclusivement en anglais et dévoile un son psychotique tendance Foo Fighters les choses peuvent encore s'envenimer. " Allô New Comer, est-ce qu'on lèche ces chiens affamés qui attendent depuis trois semaines enfermés dans leur minuscule cage ? " Pas dans ce cas. Les Headcases savent vraiment écrire des chansons passionnantes. Le genres de titres basés sur une dynamique incendiaire et sur des continuels faux départs, sprints, repos, explosions, de larsens. Dès la première écoute l'évidence se fait : Headcases est un des rares groupe à savoir s'approprier ses influences avec fièvre. Fort potentiel pyromane et cela reste confidentiellement distribué. La France de Raffarin et Pascal Nègre, quoi…

par JVC

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www.melodick.com

Forts d'un premier album magistral, les trois paysans de jarnac nous reviennent avec un onze titres, flamboyant. Finis donc les riffs de dingue sur 8 min, les nouvelles chansons d'Headcases s'insèrent dans des shémas plus conventionnels. Pour autant, la touche Headcases reste bien la même... dès les premières notes, la même sensibilité, les mêmes fragilités éclaboussent l'auditeur qui se demande à chaque seconde quelle sera la partie sonique suivante. Quelle réussite ce Welcome the intruder...! Car en effet, le deuxième opus ne se contente pas de rester sur ces positions, chaque chanson permet une avançée qui montre incontestablement la cohérence artistique d'un combo. Entre blues et pop noise, entre power pop et ambient, la poésie d'un disque à fleur de peau s'exprime sans complexe .On pourrait disserter des heures sur l'évidence d'une oeuvre...je vous laisse maintenant l'écouter...

par pierre ma

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www.liabiltywebzine.com

La formule trio guitare, basse, batterie offre des possibilités incroyables. Et cela, Headcases l’a bien compris. Car sur « Welcome the intruder », pas question d’être la copie conforme de tous ces groupes américains sans âme. Les français de Headcases jouent ensemble depuis 1998 et ont déjà sortis un album en 2001. Et ils jouent de un rock indé aussi proche des mélodies que de l’urgence. Pour ce qui concerne le chant, on pense dès le premier titre aux regrettés New End Original. A 3, Headcases fait beaucoup de bruit. Les mélodies s’enchaînent bien, les breaks sont bien placés. Les compositions complexes donnent envie de bouger, tout en restant assez emotionelles. Elles ne sont pas non plus trop lourdingues, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas avoir été conçues en une heure de répétition. Le travail fourni dans les compositions est appréciable. Et même si ce n’est pas « vraiment » le genre de la maison liability, cet album est plaisant et remarquablement bien agencé. Ce « style » de rock est souvent bâclé, et donc de plus en plus méprisé. Headcases est l’un de ceux qu’il vous faut écouter avant d’être dégoûté par l’aspect commercial d’un mouvement en attente de renouvellement.

par dorian, chronique publiée le 29-01-2004

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Rock Sound

Le trio revient bardé de nouvelles et nobles intentions. Jusque-là, headcases souffrait de ne pas se démarquer de ses voyantes et très avouables influences. Il semble qu'avec ce second album, le gang ait installé un environnement propre, un univers créé par les personnalité qui le composent. Et puis il faut bien l'avouer que leur style n'a lus les faveurs enthousiastes du public ; les critiques complaisantes, ce n'est pas plus pour eux. Ils sont conscients qu'on ne les loupera pas, à eux de s'imposer et ce disque à dû être leur plus compliqué, celui qui leur à posé le plus de cas de conscience. La pression a été bien gérée, on découvre un headcases pétant la forme, beaucoup moins dépressif que certains qui les influencèrent auparavant. Ce disque fait la part belle au son, à la grosse guitare et aux mélodies écorchées mais pas pleureuses. Cinq ans que le groupe existe et c'est en 2004 qu'il éclot.

Foulhoux

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www.wilrecords.com


Une nouvelle énigme à résoudre. Je ne connaissais pas ce power trio, pas même de nom, avant d'écouter ce 2ème album, et pourtant ils ont de quoi faire parler d'eux. Les 11 titres qu'ils proposent nous transportent dans un univers musical peu exploré en France. En fait, il faut se tourner vers des labels indés américains comme Touch & Go ou Dischord pour deviner leurs influences. Les 3 garçons laissent exploser les mélodies sur chaque morceau, mélangent la douceur et l'énergie avec une facilité déconcertante, sans en faire de trop. J'ai tout de même dû faire appel à ma curiosté pour aller jusqu'au bout du voyage, peu habituée à ce genre de groupes. Cependant, des titres comme "reversed figures" ou "dust is precious" justifient largement l'effort fourni et à la fin, je me sens ravie, heureuse de mettre laisser bercée par cette jeune et jolie pop rock. A découvrir. GENRE : Post Punk

(Laëtitia)

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www.bokson.net

Formé en 1998, Headcases met aujourd'hui au monde le successeur d'un maxi et d'un premier album marqués par des influences noise telles que Touch & Go, Dischord ou Noise Amphetamine Reptile. Enregistré au studio Black Box par Peter Deimel, "Welcome The Intruder" laisse percevoir un penchant plus mélodique et plus rock qu'à l'accoutumée. Efficaces, mieux arrangés, les onze titres de ce nouvel album nous font effectivement régulièrement penser à des groupes comme Aina, Bluetip ("Hands Up Corporal!") ou Kerosene 454 ("Trendy Honey"), notamment grâce au chant qui s'approche étrangement de ces deux derniers. Plus accrocheurs lorsqu'ils vont droit au but ("Carnival Sextimes", "Swingin' Apostrophes") que lors de leurs exercices de style néanmoins intéressants ("Driving While Intoxicated", "Bargain In The Streets"), les Headcases parviennent pourtant sans mal à accoucher d'un album varié, et à nous étonner par tant de créativité pour un trio. Le groupe n'opte jamais pour la facilité mais reste constamment accessible et, de ce fait, laisse une impression de maturité indispensable et étonnante pour un deuxième album. Que ceux qui, comme moi, ne comptaient pas Headcases parmi les groupes les plus intéressants de notre scène ravisent leur jugement et jettent une oreille à ce "Welcome The Intruder" plutôt scotchant et rassurant.

Par Matthieu 25/01/2004

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www.obskure.com

Les aficionados affirment que ce second album du trio Headcases est moins torturé que leur premier, en date de 2001 (« Horns Are Really Well Sharpened », chez Timer / M10). D’ici, on y a surtout vu l’expression d’un savoir faire très rude en matière d’agencement instrumental, et si classer Headcases s’avère du domaine de l’impossible voire de l’Hérésie, c’est bien pour le meilleur que ce groupe français puisse nous donner. D’une rigueur exemplaire, ses élans ont la rage du Punk, et utilisent les guitares avec ingéniosité en couplant une optique Noise du meilleur effet à des batteries précises et tranchantes, lourdes mais allant toujours à l’essentiel. Headcases, finalement, est un groupe qui n’est pas dépourvu de lyrisme : ses mélodies sont belles mais pas clinquantes, elles ne jouent jamais sur l’évidence. L’épure n’est pas exclue, même si l’exergue de la puissance est devenue un réflexe : « Driving while intoxicated » pose les choses, et « Reversed » confirme la tendance sans débrancher aucunement les amplifications). Les rythmiques, elles-mêmes, contiennent toutes ce petit quelque chose qui fait qu’on y revient : de décalages en contretemps, elles tirent le tapis sous les pieds des guitares, condamnées à naviguer en apesanteur (« Hands up corporal ! ») même si, de temps à autres, elles imposent leur rudesse, histoire de bien se faire respecter. Onze titres, autant de mélodies travaillées et servies par un chant clair irréprochable, sobre et puissant. Du formidable et introductif « Carnival sextimes » au final « Flying dancers », Headcases donne à son bruitisme des atouts émotionnels d’envergure. Urgent, alambiqué et exigeant, ce « rock » là est à suivre de près. Aujourd’hui, le bruit se couple au songwriting. Et nous, on sait ce qui nous reste à faire.

par Emmanuel

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defrock.free.fr


Headcases est un jeune trio français formé en 1998 encore trop peu connu par chez nous et ce malgré la sortie d'un 6 titres en 1999 et d'un premier album en 2001. Mais avec ce nouveau disque, les choses risquent bien de changer. Même si les influences restent toujours présentes (on pense à la vague post-rock emmenée par le label Dischord), le groupe s'affirme ici avec beaucoup plus de maturité. Cet album met en avant de belles mélodies appuyées par des guitares généreuses rappelant par moment les suisses de Favez ou encore Radiohead période «the bends» (on notera surtout les morceaux «trendy honey» et «reversed figures»). Le chant est aussi d'une grande classe et alterne entre passages plus doux et plus hargneux dégageant vraiment quelque chose de très fort. J'aurais cependant aimé que le groupe se lâche encore un peu plus et soit plus direct dans son approche des morceaux, ce qui a pour conséquence de rendre la fin de l'album peu molle par rapport au début tout en puissance. Même s'il leur reste encore pas mal de progrès à faire, ce «welcome to the intruder» est donc une bonne surprise, qui montre encore une fois (et je ne cesserais jamais de le répéter) que la scène française regorge de groupes de rock d'une qualité équivalente si ce n'est meilleure que les groupes anglais ou ricains.

[by Romain] le 25/03/04

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echosdanslaplaine.free.fr


Déjà, j'aime bien la pochette…Les jambes de femme m'ont toujours beaucoup inspirées… Délicieux appendices du plaisir… Je n'ai pas envie de parler musique…Alors que dois-je faire ? Quitter le rock ? Devenir photographe de charme ? Avant toute chose, mon devoir semble être de chroniquer ce disque… Headcases affirme ses influences et son goût d'une certaine scène américaine (Noise amphétamine; Dischord). "Welcome the intruder" est habile quant aux arrangements des mélodies et aux différents degrés d'intensité. Les instruments et le chant sont parfaitement maîtrisés et ces jambes de femme sont un vrai régal…

Marco
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